LE NAUTISME A LE VENT EN POUPE



Avec le révolutionnaire Pen Duick III Eric Tabarly
entre dans la légende de la course au large



Groupama le catamaran à foils de Franck Cammas du défi de l'America's Cup



Bénéteau Oceanis 51.1 un croiseur taillé pour la vitesse



Yves Lyon-Caen, président de la F.I.N., et Annette Roux,
présidente de la fondation Bénéteau



JEEP fidèle partenaire du NAUTIC








Un bassin de 70 m pour le Kite Surf




Les marins ont leur bière !



Très remarquée : la belle animation des chants corses

Belle embellie pour le nautisme :
c’est ce qu’il ressort du salon Nautic qui s’est tenu à Paris début décembre dernier.
En surface, comme en nombre de visiteurs, le Nautic est l’un des tous premiers salons français alors même que la plaisance est une activité de loisirs.
Cet événement est en effet porté par des fondamentaux uniques : l’amour de tous les Français pour la mer et ses héros, une industrie leader et modèle qui – ainsi le rappelle Yves Lyon-Caen, président de la Fédération des industries nautiques (FIN) – exporte 75% de sa production.



Bénéteau recrute



Témoin de cette bonne santé l’offre de plus de 1000 emplois sur le salon même.
Ainsi le numéro 1 le groupe Bénéteau proposait-il pas moins de 500 postes à pourvoir en majorité sur ses sites de production (350 en Vendée, 150 en Gironde) avec pour moitié dans les spécialités d’opérateurs composites, mécaniciens, électriciens…, 40% techniciens en conception développement, qualité et 10% en encadrement.
« Nous en sommes à notre troisième année de croissance, explique Marina Cieniewicz directrice de la communication corporate du groupe Bénéteau, et du coup nous avons une forte demande en CDI. »
De fait le leader français vient d’annoncer une hausse de son chiffre d’affaires de 12,06% de son chiffre d’affaires 2016/2017 par rapport à l’exercice précédent… et ce n’est pas fini !


Click & Boat s'impose dans le monde de la location



Inoubliable Eric Tabarly



... et son fameux Pen Duick III



L’une des vedettes du salon n’était pas une nouveauté mais bien un bateau de légende : le « Pen Duick III » d’Eric Tabarly, construit en alliage d’aluminium au x chantiers La Perrière à Lorient. Cette goélette de 17 mètres a gagné toutes les courses de la saison 1967 dont la fameuse Sidney-Hobart.


Golden Globe Race : le tour du monde en solitaire à l'ancienne

Et pour rester dans les rappels à l’histoire, signalons l’annonce en fanfare de la « Golden Globe Race » : début juillet 2018 c’est 26 à 30 marins qui partiront en solitaire des Sables d’Olonnes à bord de petits bateaux sans aucune aide moderne (pas de GPS, pas de radio, mais le compas, le sextant, les cartes marines…).
C’est un rappel et un hommage à l’anniversaire des 50 ans de la première Sunday Times Golden Globe Race.
Elle permit à Sir Robin Knox-Johnston de devenir le premier homme à avoir navigué en solitaire autour du globe sans escale : il fur le seul des neuf engagés à franchir la ligne d’arrivée à bord de son ketch de 10 m le Swahili.
Quant à Bernard Moitessier, largement en tête de la course sur Joshua, il préfèrera Tahiti à la compétition et fera un tour du monde et demi pour rejoindre la quiétude des îles…





Et c’est pour nous l’occasion de saluer le talentueux François Gabart qui, au moment du salon, était en train de boucler un tour du monde en solitaire de tous les records à bord de son maxi-trimaran MACIF.


Le canot de Napoléon va rejoindre Brest



Toujours au chapitre de l’histoire, c’était l’annonce du transfert du canot de l’empereur Napoléon du Musée de la Marine du Palais de Chaillot à Paris à Brest. A la question de savoir si le célèbre canot d’apparat reviendrait un jour à Paris, l’amiral de Oliveira – préfet maritime de Brest – nous répondait : « Par définition un canot a vocation à être près de la mer. Et pas à Paris où il était plutôt en « location. »



Figaro 3 de Bénéteau, un monocoque à foils

Le Nautic c’est bien sûr des nouveautés.
Et cette année elles ne manquaient pas.
A commencer par des foils tous azimuts : ainsi le très remarqué Figaro 3 des chantiers Bénéteau.



La course à la puissance : 350 chevaux


Des foils aussi pour le hors-bord

Au chapitre « coup de cœur » nous retiendrons le très craquant day-boat « Code# » du chantier Black Pepper : une merveilleuse unité construction carbone à l’élégance unique, sobre et racée de 8,20 m de longueur pour un déplacement de 1 400 kg.
Le bateau électrique n’est pas en reste, ainsi le « Ceclo Open Boat » : un catamaran de 3,93 m pour un poids de 190 kg (batteries comprises) mu par un moteur hors-bord de 1 000 W.


Composite et bois précieux pour le Code #

Des livres aussi !
Les éditions du Seuil proposaient une 8ème édition du célèbre « Cours des Glénans », compagnon indispensable de tout nouveau plaisancier.



Vu également le guide de poche waterproof et ultra-résistant « Safetics » qui fait l’objet d’une édition spéciale « Vendée Globe » : un cadeau utile pour tous les amateurs de bateau et qui peut même sauver des vies !


Pourquoi dans l’histoire des civilisations, certains peuples ont dominé des continents tandis que d’autres disparaissaient dans les limbes ?
Quels points communs ont ceux qui aujourd’hui encore marquent notre culture tandis que d’autres, pourtant très raffinés, ont purement et simplement sombré ?

A ces questions fascinantes « La grande histoire de la mer » écrite par Christian Buchet (éditions Cherche Midi) tente de répondre.

Jacques Attali, célèbre économiste, professeur et écrivain, n’est pas connu en tant que marin : il signe cependant une passionnante « Histoires de la Mer » chez Fayard.
Donnons-lui la parole :
« On ne raconte jamais l’histoire des hommes vue de la mer. Et c’est pourtant là que l’essentiel se joue. C’est en lien avec la mer que se sont faites l’essentiel des innovations ayant bouleversé les sociétés humaines. C’est par la mer que circulent, depuis des millénaires, idées et marchandises. C’est en s’assurant le contrôle des océans que les empires se sont hissés au sommet de leurs ambitions. C’est quand ils perdent le contrôle des mers qu’ils déclinent. À l’avenir, c’est encore par et grâce à la mer que surgiront les plus grandes superpuissances.
L’importance de la mer devrait donc s’imposer à nous, d’autant plus qu’on commence à comprendre son rôle écologique fondamental et la gravité des menaces qui risquent de la condamner à brève échéance. Nous devrions tout mettre en œuvre pour la protéger. Pourtant, il n’en est rien.
Que peut-on faire  ? D’abord, raconter l’histoire de la mer depuis les premiers instants de l’univers jusqu’à après-demain, prendre conscience de son rôle dans la perpétuation de la vie et dans l’histoire de l’humanité. De ne plus être à son égard dans une attitude de consommateur, mais de partenaire, respectueux et émerveillé. »


Un beau livre de témoignages et photos uniques...



Annick Girardin, ministre des Outre-Mer, et Nadia Galy
présentent 200 ans Saint-Pierre et Miquelon



Tintin à Saint-Nazaire



Sur le maxi-trimaran MACIF, François Gabart établit un nouveau record du monde

Saluons enfin l’exploit du navigateur François Gabart qui en 42 jours 16 heures et 40 minutes a pulvérisé le dimanche 17 décembre le record du monde en solitaire à bord de son maxi-trimaran MACIF.
A 34 ans, le marin français a explosé de 6 jours et 10 heures au record établi précédemment par Thomas Coville…



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