WHO’S NEXT PARIS : l’AFRIQUE QUI VIENT
Afin de défendre la création, le salon présente des jeunes créateurs aux marques établies, en passant par les labels urbains, ou encore les artisans.
Et pour cette rentrée de septembre, le fameux salon de la Porte de Versailles a choisi une thématique riche et passionnante qui résonnait comme une promesse de découvertes :
« Africa Street ».
L’occasion, alors que l’Afrique n’en finit pas d’inspirer la mode occidentale, de découvrir la nouvelle création issue d’un continent qui compte pas moins de 54 pays et autant d’histoires.
Un continent fort de ses traditions, mais bien loin des clichés…
L’afrobeat est un genre musical créé par le charismatique chanteur et saxophoniste Fela Kuti et le batteur Tony Allen inventant un rythme nouveau dans les années 70.
Très rapidement populaire au Nigeria, l’afrobeat est né à Lagos – capitale d’alors – et plus spécialement dans le quartier populaire d’Ikedja.
Ce genre musical se distingue par la qualité des compositions de Fela Kuti, où il chante des textes engagés et satiriques.
L’afrobeat est différent d'autres styles nigérians très populaires comme la juju music (King Sunny Ade), l'apala ou le fuji.
Fela invente le terme d'afrobeat, et en forge les formes musicales. Elles seront interprétées notamment par son groupe Africa '70, dont la rythmique est menée par le batteur Tony Allen au début des années 1970. Son groupe deviendra en 1977 Egypt '80.
L'afrobeat est, musique à la rythmique irrésistible, fondée sur peu d'accords joués en boucle par des guitares et claviers, agrémentée de riffs de cuivres puissants et mélodiques.
Ce genre est intimement liée au contexte politique et urbain dans lequel il a été créé.
J’ai connu Fela Kuti, aujourd’hui disparu.
Quant à Tony Allen, c’est un ami de longue date que je considère comme l’un des meilleurs batteurs de tous les temps…
(photos et vidéos réalisées avec l'iPhone X)
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