MOTO LEGENDE FÊTE SES 20 ANS !
20 bougies pour Moto Légende !
Les 23,24 et 25 novembre derniers au Parc Floral de Paris-Vincennes, le Salon Moto Légende a donc mis les petits plats dans les grands !
Autour des bougies, une superbe exposition Triumph avec des modèles jamais sortis d’Angleterre, une autre consacrée aux 40 ans du Honda CBX, des espaces aux couleurs de nombreux constructeurs, Moto Guzzi, Yamaha, Indian, Boss-Hoss, Midual…
Le Salon Moto Légende, c’est aussi un Village de 80 clubs, 250 exposants et une bourse d’échanges couverte. Sans oublier tous les services permettant de s’assurer, s’équiper et restaurer les motos…
A salon de légende, pilote de légende : Giacomo Agostini
Cerise sur le gâteau d’anniversaire, Giacomo Agostini présent tout le week-end assurait de nombreuses séances de dédicaces.
L’étude Osenat proposait une nouvelle grande vente aux enchères de motos de collection avec, sous les projecteurs, la Ducati 996 ayant appartenu à Johnny Hallyday ou encore la Munch Mammut 1200 TTS de 1972…
Alors pour tous(tes) motards(des) c’était « GAAAAAAAZ » pour une immersion totale et passionnante dans l’univers des motos de légende !
TRIUMPH, la légende
La marque Triumph était à l’honneur pour les 20 ans du Salon Moto Légende. Une magnifique exposition de 12 motos en provenance principalement des collections privées de Dick Shepherd et du musée de Birmingham étaient mises en valeur.
Parmi les motos présentées, pouvaient être admirés le prototype 500 GP de 1946, le prototype T120 ayant couru à Bonneville en 1958 ou encore la Thunderbird ayant servi de test à Montlhéry en 1949.
Mais la star de cette exposition était sans conteste l’authentique TR6R 650cc de 1962 pilotée par Steve McQueen dans le film La Grande évasion !
Parmi les modèles exposés
TRIUMPH TR6R Trophy La Grande évasion - 1963
Cette Trophy 650 a été modifiée et grimée en moto allemande pour les besoins du film La Grande évasion avec Steve McQueen. L’acteur a effectué pas mal des scènes de roulage mais pas le célèbre saut de près de 4 m au-dessus des fils de fer barbelés (c’est Buk Ekins qui s’y est collé). Après le tournage du film, la moto a été vendue à un fermier qui l’a rangée dans une grange pendant des dizaines d’années. Dick Shepherd l’a restaurée en deux mois, conservant 95% de pièces d’origine.
TRIUMPH T140 Flat-tracker “Strongbow” - 1977
Une des six Bonneville T140 construites pour promouvoir la marque de cidre Strongbow lors de compétitions de grass-track (course sur herbe) où l’équipe de pilotes anglais affrontait les meilleurs mondiaux, tels Olsen, Briggs ou Mauger. Des freins ont été ajoutés pour la rendre utilisable sur route.
TRIUMPH Thunderbird présérie “500 Miles de Montlhéry” - 1949
Trois Thunderbird de présérie partent par la route depuis l’usine de Coventry et rallient l’autodrome de Montlhéry pour se lancer pendant 500 miles (800 km). Rien de mieux pour prouver la fiabilité du nouveau twin 650 lancé en septembre 1949 !
Les machines tournent aux alentours de 145 km/h de moyenne, bouclant les derniers tours à plus de 160 km/h avant de repartir, par la route, en Grande-Bretagne.
La Thunderbird sera en 1952 la vedette du film L’Équipée sauvage, avec Marlon Brando.
TRIUMPH Prototype Grand Prix - 1946
Base T500 modifiée par Freddie Clarke (chef du département recherche). Ernie Lyons remporte à son guidon le Tourist Trophy de l’Ile de Man 1946. Haut moteur en alliage léger provenant d’un groupe électrogène produit par Triumph pendant la guerre.
Moyeu arrière suspendu provenant d’une Thunderbird.
Une petite série sera produite entre 1948 et 1952.
TRIUMPH T6 - 1955
La 650 Thunderbird apparaît en 1949. Elle est élaborée à partir de la Speed Twin (500 cm3 - 34CV) dont elle reprend la base moteur et la partie cycle. En 1955 elle sera équipée d’un bras oscillant augmentant ainsi le confort et d’un carburateur SU
à dépression pour améliorer la consommation de carburant.
Cette Thunderbird carénée date de 1955. Elle est pourvue d’accessoires d’origine :
rarissime carénage Avon Streamliner, arceaux Britax, sacoches Rodark et carburateur à dépression SU (unique année, modèle européen uniquement).
Il faut savoir qu’après guerre il y eut un véritable engouement pour carrosser les motos et en faire de vraies automobiles sur deux roues. Le carénage était le même pour toutes les motos. Seule l’adaptation différait d’où la difficulté.
Il semblerait qu’il n’y ait plus que trois exemplaires de cette moto à ce jour dans le monde.
Propriété et restauration de Laurent Vronski, peinture Cédric Boulfre.
Machine dédiée à la mémoire de son grand-père Nathan Vronski pilote de course dans les années 20.
TRIUMPH 500 “Hub Clutch” - 1910
Une des premières Triumph à moteur Triumph.
Jusqu’à 1905, le constructeur montait des moteurs belges Minerva ou Fafnir. Cette moto est assez moderne et très performante pour l’époque puisque disposant d’un moteur de forte cylindrée (500cm3) à soupapes commandées et d’un embrayage dans le moyeu de roue arrière.
Une fois démarré, le moteur entraîne constamment cette poulie qui, chose peu commune, tourne même à l’arrêt. Il suffit d’embrayer pour rendre la roue motrice et partir…
TRIUMPH 500 “Hub Clutch” - 1911
TRIUMPH Thunderbird 550 SD – 1923
La 550 SD hérite son moteur de la fabuleuse type H dite “Trusty” (la fiable) qui équipa l’armée. Le “SD” signifie qu’elle est équipée d’un amortisseur de transmission à ressorts (“Spring Drive”). On remarquera qu’elle dispose d’une transmission finale par chaîne.
TRIUMPH 500 5T Speed Twin - 1946
Même si ce n’est pas le premier “vertical twin”, la 5T apparue en 1937 se pose comme l’archétype du bicylindre anglais. Cette version de 1946, fabriquée dans la nouvelle usine de Meriden (celle de Coventry a été bombardée) dispose de la première fourche télescopique. La Magdyno laisse place à un équipement électrique dynamo+batterie bien que l’allumage soit toujours confié à une magnéto. Ed Turner était conscient du potentiel de cette machine qui deviendra son cheval de bataille sur le marché américain.
TRIUMPH 500 TR Trophy - 1952
La 500 Trophy est une déclinaison de la Speed Twin pour une utilisation tout-terrain : échappement relevé, meilleure garde au sol, etc. En 1951 le moteur abandonne son lourd bloc cylindres en fonte pour passer au tout-alu mais il faudra attendre 1955 pour qu’elle hérite du bras oscillant des T100.
TRIUMPH 650 ISDT - 1954
Dès l’après-guerre, les Triumph twins 500 à peine modifiés brillent en tout-terrain aux ISDT (International six days trials).
En 1951 une série de TR5 Trophy reçoit des moteurs de Thunderbird 650 ; ces hybrides sont de formidables machines à gagner. Sur une machine de ce type, le pilote d’usine Jim Alves décrochera l’or aux ISDT de 1954.
En 1956, la TR6 Trophy entrera au catalogue du constructeur et sera un best-seller aux USA.
TRIUMPH Prototype T120 “Bonneville” - 1958
Baptisé “Bonneville” après le record du monde de Jonny Allen (son cigare, équipé d’un trwin Triumph 650) atteint 345 km/h sur le lac salé du même nom, le prototype de T120 était peint en bleu et crème (ce qui n’était pas du tout au goût des Américains : les premières Bonneville seront bicolores orange et gris perle).
TRIUMPH TR6SC Desert Racer - 1963
Cette machine est taillée pour les lignes droites, à fond, dans le sable des courses de désert alors très en vogue aux USA. Cette machine destinée au marché américain préfigure les engins des rallyes-raids des années 70/80, dont le Paris-Dakar. Elle est l’un des premiers “trails” !
GIACOMO AGOSTINI
Son palmarès se passe de commentaires :
Avec ses quinze titres de champion du monde, il est - et reste - le pilote le plus titré de l’histoire la compétition moto.
Alors pour nous tous c’était un immense honneur que de recevoir « Ago » pour fêter les 20 ans du Salon Moto Légende.
Rare à Paris, c’était l’occasion unique de rencontrer le pilote le plus titré de l’histoire des Grands Prix.
De nombreuses séances de dédicaces ont été organisées tout au long du week-end sur le stand Yamaha Motor France qui exposait des motos qui ont fait sa légende et sur le stand des Coupe Moto Légende où il y dédicaçait le livre d’Arnaldo Wittenberg « My friend Ago ».
Alors, revenons sur son exceptionnel palmarès.
C’est en 1965 que Giacomo Agostini, dit « Ago » commence sa collaboration avec MV Agusta.
Elle se terminera en 1973. Des duels avec ses rivaux et parfois co-équipiers, comme Mike « The Bike’ Hailwood », Phil Read et Jarno Saarinen restent inoubliables et appartiennent à la mémoire collective du sport motorisé.
Agostini roulait dans la catégorie 350 aussi bien qu’en 500 cm3.
Il gagne les deux en 1968, 1969, 1970, 1971 et 1972. Il remporte son premier grand prix sur le circuit de Nürburgring.
Plusieurs victoires ont suivi, avec en tout quinze titres de champion du monde de vitesse.
En 1973, il rejoint le constructeur Yamaha et s’empare du titre de vice-champion du monde en 350.
Il offre à Yamaha le premier titre de constructeur en 1975.
Cette magnifique carrière du pilote au palmarès impressionnant cesse en 1977 sous les couleurs Yamaha. Une carrière brillante et fournie avec pas moins de quinze titres mondiaux et le nombre record de 123 victoires en grand prix.
Aujourd’hui encore, il reste le pilote le plus titré de l’histoire du sport moto et continue de faire vivre sa passion motocycliste en participant à de nombreux événements, telles que les Coupes Moto Légende…
... à lire d'urgence !
Sur le stand YAMAHA
Les deux machines avec lesquelles Giacomo Agostini a remporté sa première et sa dernière victoire en Grand-Prix :
• La TZ750 A de 1974 (1ère victoire de G. Agostini sur les 200 miles de Daytona)
• La TZ750 OW31 de 1977 (dernière victoire de G. Agostini à Hockenheim)
Yahama célèbre également cette année le 20ème anniversaire du R1 et exposait :
• La 1re YZF-R1 de 1998
• La YZF-R1 modèle 2019
Dans la thématique aventure, Destination Yamaha, agence de voyage, exposait :
• La XTZ 1200 d’origine
ABF en compétition
Toute l’histoire de l’équipe ABF est désormais retracée dans le livre « Le 50 tricolore qui a fait trembler les usines ».
L’ancien pilote ABF et auteur du livre, Pierre Audry, qui le 1er a brillé en Grand Prix, revient sur cette aventure merveilleuse qui a réuni les hommes et les machines autour de la passion de la moto et de l’amour pour la compétition au travers de témoignages de cinq pilotes de l’époque du Continental Circus.
Cet ouvrage vous était présenté en exclusivité sur le stand du partenaire Belgom.
De nombreuses séances de dédicaces de Pierre Audry et de Bernard Fourès ont eu lieu tout le week-end.
Côté pilotes ABF, Patrick Plisson et d’autres étaient présents (voir photo).
le grand pilote Pierre Audry, deuxième en partant de la gauche
... à lire sans modération !
Les amis Christian Heckmann (autre grand pilote) et Jean-Luc Audry (le frère du grand pilote Pierre Audry)
MOTUL et la FONDATION DU PATRIMOINE célèbrent 10 ans de partenariat
Depuis 2008, une quarantaine de projets de sauvegarde et de valorisation du patrimoine motorisé roulant ont été financés grâce au partenariat entre Motul et la Fondation du patrimoine.
Le comité composé d’un jury d’experts et de professionnels se réunit deux fois par an pour étudier les dossiers et sélectionner les projets qui bénéficieront de ce dispositif.
Le choix est effectué au regard de deux critères majeurs :
• Rareté du véhicule : intérêt historique, technique, nombre d’exemplaires recensés, palmarès…
• Exploitation future : exposition dans un lieu ouvert au public pendant cinq ans minimum (obligatoire), participation à des salons et événements, dimension associative ou fédératrice autour du projet, véhicule faisant l’objet d’une souscription publique sous l’égide de la Fondation du patrimoine.
Pour 2018 le Prix national Moto est décerné à la motocyclette de la marque B.C.R. 500cm3 de 1932.
Cette B.C.R. (pour Bechir-Collin-Raynal) est le seul modèle de son type connu aujourd’hui sur les trois motocyclistes existantes de la marque, dont deux sont conservées dans des musées.
Découverte en 2018, cette B.C.R. est conservée à Bordeaux dans son état d’origine par son propriétaire, l’association Véloce-Club Bordelais.
Une fois restaurée, cette 500cm3 participera à divers événements historiques.
Caractéristiques :
- B.C.R. 500cm3
- Dimensions : 225x110x80 cm
- Moto de marque française de 1932
- 500cm3 à moteur de marque CHAISE culbuté 3 vitesses au réservoir
- Fourche avant parallélogramme type druide
- Cadre à double berceaux
- Suspension arrière de type quart cantilever
Pour plus de renseignements :
Avec Osenat 80 motos aux enchères
Pour la deuxième année consécutive, la maison belifontaine - entendez par là « Fontainebleau » - Osenat propose à la vente environ 80 motos. Les experts de l’étude ont rassemblé un plateau très varié, des avant-guerre aux youngtimers japonais sans oublier quelques raretés comme la Ducati 996 ayant appartenu à Johnny Halliday, une Münch Mammut de 1972 ou encore une Egli Vincent Godet.
La vente se déroulera samedi 24 novembre à 15 h au pavillon de la Chesnaie du Roy dans l’enceinte du Parc Floral.
Coupes Moto Légende
Les Coupes Moto Légende se dérouleront les 1er et 2 juin 2019 sur le circuit de Dijon-Prenois. Retrouvez toutes les informations sur les Coupes stand P19. L’écurie Gerald Motos y expose deux motos : La Kawasaki 500 H1R 1970 ex-Christian Ravel et la Yamaha 500 OW53 usine de 1981 ex-Kenny Roberts.
Retrouvez toute l’actualité des Coupes Moto Légende :
TRIUMPH 500 “Hub Clutch” - 1911
Un clin d'oeil à Norton !
Jacky et Patricia Grolet et leur fameux Morgon "Cuvée Racer" (1)
L'ami Christian Heckmann... toujours en bonne compagnie !
Landau Honda...
Estelle Leblond et Mélanie Farnier - Suzuli 600 GSXR - Side Car Race -
Tourist Trophy - Ile de Man , juin 2018
Vin cuvée "Vinsobres", tout un programme...
L'ami Dominique Gilbert, inconditionnel de BIMOTA !
(1) Jacky et Patricia Grolet c'est au coeur du Beaujolais le Domaine Jacky Grolet qui produit un magnifique Morgon 'Cuvée Racer" dédié au motards (lieu-dit Bellevue 6990 Villié-Morgon ; tél : 06 43 47 69 33 , mail : patricia.grolet@orange.fr ) . C'est aussi le "Gite le pot de vin" (181 rue des Nugues 69220 Lancié ; tél:06 80 96 53 66, mail : gitelepotdevin@orange.fr)
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